La voiture moyenne au Royaume-Uni a 10 ans, selon de nouveaux chiffres publiés par le groupe de pression européen de l’industrie automobile, l’ACEA.
Cela fait de la flotte britannique la huitième plus récente d’Europe. Les plus jeunes appartiennent au Luxembourg (7,6 ans en moyenne), au Danemark (8,5 ans) et à l’Autriche (8,8 ans). La Grèce a le plus âgé, avec une moyenne de 17 ans.
La voiture moyenne dans l’Union européenne a 12 ans, selon le rapport de l’ACEA, en hausse de 0,2 an par rapport aux chiffres publiés en 2021.
Le chiffre pour le Royaume-Uni est nettement supérieur à celui publié par le groupe de pression de l’industrie britannique, la Society of Motor Manufacturers and Traders, en mai dernier, qui a déclaré qu’il avait atteint une moyenne record de 8,7 ans.
C’est la preuve « de la plus grande fiabilité des véhicules neufs », selon la SMMT.
L’âge moyen d’une voiture au Royaume-Uni devrait encore augmenter dans les années à venir, en raison de la baisse significative des ventes de voitures neuves provoquée par la pandémie de Covid.
La reprise du marché ne devrait pas être rapide, car une forte augmentation des taux d’intérêt a affecté la capacité des acheteurs à financer de nouvelles voitures, la confiance étant encore plus affectée par la menace de récession.
Sur les 36,7 millions de voitures immatriculées au Royaume-Uni, 21,5 millions ont moins de 10 ans, selon les chiffres de l’ACEA.
Une écrasante majorité est propulsée par un moteur à combustion interne, dont 58,5 % à essence et 36,1 % au diesel, ce dernier type de carburant restant abondant malgré une baisse des ventes au cours des dernières années.
Les hybrides représentent 3 % des voitures au Royaume-Uni, suivies des voitures électriques, à 1,3 %. Ce dernier chiffre est presque le triple du 0,5 % publié l’année dernière, reflétant la croissance significative de l’adoption des véhicules électriques au Royaume-Uni.
Malgré une baisse globale du nombre de ventes de voitures neuves, la proportion de véhicules électriques devrait augmenter de manière significative au cours des prochaines années, car les réglementations de plus en plus strictes sur les émissions urbaines et les incitations fiscales stimulent la demande.