George Russell a terminé la FP2 en septième position, à 1,3s du leader Charles Leclerc, avec son coéquipier Lewis Hamilton à trois dixièmes de retard en 12e.

Les deux pilotes ont semblé souffrir de graves problèmes de rebondissement en raison du plancher qui s’abaisse dans les lignes droites, ce qui a également frappé l’équipe à Monaco.

Shovlin a admis que la solution aux difficultés de Mercedes à Bakou va bien au-delà de la mise au point, en disant que l’équipe doit chercher des « améliorations fondamentales ».

« Nous avons un peu de travail à faire pour trouver du temps sur le tour unique et la longue course. L’équilibre n’est pas un problème majeur mais nous manquons d’adhérence dans les virages et la conduite sur les lignes droites est inconfortable pour les pilotes, donc nous devons améliorer cela du jour au lendemain », a-t-il déclaré.

« Notre vitesse en ligne droite n’est pas non plus très bonne, mais c’est en partie dû au fait que nous touchons le sol dans les lignes droites. Nous avions de nouvelles pièces sur la voiture aujourd’hui, donc nous allons examiner si elles ont contribué à nos problèmes.

« Dans l’ensemble, nous ne sommes pas dans une bonne position et c’est une situation où nous devons chercher des améliorations fondamentales plutôt qu’un cas de réglage fin. »

Hamilton a déclaré que le rebondissement dramatique, qui a également affecté d’autres équipes, y compris Ferrari, leader du classement, était la « chose la plus difficile » de son vendredi.

« La chose la plus difficile aujourd’hui a été le rebondissement, je suis un peu endolori », a expliqué Hamilton. « Nous atteignons des vitesses importantes à la fin de la ligne droite et nous touchons le fond. Nous sommes confrontés aux mêmes problèmes que lors de la dernière course.

« Nous avons essayé quelque chose d’expérimental sur ma voiture dans la deuxième session, ce n’était pas génial mais au moins nous l’avons essayé et nous avons obtenu des données utiles. Nous allons probablement revenir à la configuration d’origine demain.

« Je ne peux pas vous dire une zone spécifique qui nous coûte les 1,3 ou 1,6 secondes de différence avec l’avant, beaucoup semble être sur la ligne droite, mais nous devons nous concentrer ce soir et trouver des solutions. »

Russell : Il faut discuter avec la F1 des problèmes de rebondissement.

Russell pense que l’ampleur des problèmes de rebond de la F1 dans les différentes équipes, huit courses après le début de l’ère 2022, suggère que le sport devrait envisager une solution à long terme.

« Maintenant, avec les voitures qui roulent si près du sol, dans les virages à haute vitesse, les voitures sont complètement à plat et c’est la même chose pour tout le monde, ce n’est vraiment pas confortable à conduire », a ajouté Russell.

« Je ne sais pas ce que l’avenir réserve à cette ère de voitures, mais je ne nous vois pas rouler comme ça pendant les quatre prochaines années, donc pour nous tous, des conversations seront nécessaires car nous sommes tous dans le même bateau. »