En fouillant le web j’ai repéré un encart qui va vous séduire. Son propos est « la formule 1 ».
Le titre saisissant (Max Verstappen écrase la concurrence) en dit long.
Annoncé sous le nom «Matthieu Mastalerz», l’auteur est positivement connu.
Les informations publiées sont par conséquent estimées véridiques.
Sachez que la date de publication est 2022-08-28 17:12:21.
C’est avec l’annonce toute fraîche de la présence assurée de Spa-Francorchamps pour 2023 que ce Grand Prix de Belgique s’apprête à sonner la rentrée des classes de la saison 2022 !
Autre bonne nouvelle : aucune averse n’est prévue pour cet après-midi, éloignant toute crainte d’une réédition du désastre de 2021. Les températures sont bien plus hautes que la veille avec 21° dans l’air et 36° sur la piste.
Grand Prix de Belgique
En revanche, AlphaTauri commence très mal son dimanche. Yuki Tsunoda a changé son moteur sous Parc Fermé, le forçant à partir des stands. Pierre Gasly de son côté a rencontré un problème technique avant le tour de chauffe. Il subit le même sort et perd son huitième rang. Encore un obstacle de moins pour Max Verstappen et Charles Leclerc. Les deux rivaux du championnat sont parmi les rares à démarrer en pneus tendres avec Valtteri Bottas et le poleman Carlos Sainz. Tsunoda mise lui sur les durs, le reste du plateau est en pneus tendres.
© F1
Sainz conserve son avantage au départ là où Pérez se rate et tente de serrer Alonso en conséquence. Peine perdue, l’Espagnol passe deuxième à la Source. Mais joie de courte durée chez Alpine, l’Espagnol se frotte de trop près avec Lewis Hamilton aux Combes. La Mercedes décolle de l’arrière et les deux perdent des plumes. Si Alonso n’échappe que deux places, Hamilton est contraint à l’abandon, s’immobilisant dans le dernier secteur.
La confusion ne s’arrête pas là, avec une lutte Ocon/Latifi qui aboutit au tête-à-queue de la Williams. Bottas ne parvient pas à l’éviter et se retrouve planté dans les graviers. Voici un bien triste anniversaire pour le Finlandais au bob. La voiture de sécurité neutralise l’épreuve afin d’évacuer les deux monoplaces.
Du côté de Ferrari, on continue dans les mauvaises nouvelles : Leclerc rentre aux stands à la fin du troisième tour. Le Monégasque constatait de la fumée au niveau de l’avant droit. Un tear-off égaré en était la cause. Le voici contraint de remonter tout le peloton. Il en profite pour chausser les mediums, se débarrassant ainsi du switch obligatoire de pneumatique.
© F1
Au restart, Russell s’attaque directement à Pérez pour la deuxième place. Le Britannique doit également composer avec un Alonso furieux derrière lui : à l’entendre, Hamilton lui a coupé la trajectoire au premier tour. « Il ne sait démarrer et piloter que quand il est premier ! » a lâché l’Espagnol avec sa verve coutumière. Aucune sanction ne résultera de cet accrochage.
Mais l’action vient surtout de Verstappen. Huitième après un tour, le Néerlandais dépasse ses adversaires avec grande aisance. Au septième tour, Alonso doit déjà céder face à la Red Bull. Idem pour Russell une boucle plus tard. Et voici le champion du Monde en titre sur le podium, déjà ! Dans le fond, Leclerc ne baisse pas les bras et taille dans le ventre mou, petit à petit.
Sainz déplore une grande dégradation de ses pneus, phénomène également constaté par Verstappen, en tendres comme lui. Ils ne sont pas les seuls puisque Albon et Gasly ouvrent le bal des arrêts à la fin du dixième tour. Sainz, Alonso et Magnussen suivent au onzième. Ricciardo et Ocon au douzième, Russell et Norris au treizième. La majorité d’entre eux chausse les durs, les deux espagnols et Russell les mediums.
© Scuderia Ferrari
Verstappen lui insiste au point que Pérez, parti en medium, s’arrête avant lui ! Avec ses pneus froids, le Mexicain se retrouve sous la menace de Leclerc, les deux manquent de se toucher aux abords des Combes. Verstappen change de pneus après quinze tours et repart deuxième, entre Sainz et Pérez. Le podium virtuel de cette course après la première salve d’arrêts.
Russell quant à lui passe Leclerc pour la quatrième place. Ferrari constate une dégradation des pneus plus importante que prévue. L’action prend place dans tous les espaces du classement avec Vettel débordant Albon, Ocon se débarrassant de Ricciardo (tous dans le Top 10) et Schumacher oubliant Latifi… dans le Raidillon ! L’Alpine s’occupera un peu plus tard d’Albon après un freinage raté de ce dernier à la Source.
Mais le changement le plus important intervient au dix-huitième tour, lorsque Verstappen conclut sa remontée et dépasse Sainz pour la tête. La Ferrari n’a jamais été en mesure de contester, et la Red Bull creuse déjà l’écart. Pérez l’imitera quelques tours plus tard avec la même facilité. La Scuderia, essayant d’apprendre du fiasco hongrois, laisse le choix à Leclerc le type de gommes à chausser, et lui annonce la cinquième place comme objectif. Charles finit par insister encore quelques tours avec ses mediums.
© Scuderia Ferrari Press Office
Tandis que Albon fait le bouchon en neuvième place, la deuxième salve de changements pneumatiques est encore inaugurée par Gasly. Le Français s’y applique au bout du vingt-deuxième tour, soit à la mi-course. Sainz sera le suivant à s’y coller après vingt-cinq boucles, suivi de son équipier Leclerc (heureusement pas en même temps…) et d’Alonso. Les Espagnols sortent en durs, Leclerc en medium. Au tour suivant, Pérez prend le composé le plus résistant.
La différence entre pneus neufs et pneus usés se fait sentir avec Alonso taillant dans le peloton comme s’il disposait d’une Red Bull. Verstappen fait son deuxième arrêt après trente boucles et reste en gommes jaunes… et en tête bien entendu. Leclerc déborde Vettel et revient dans le Top 5, qui tend à se stabiliser.
Le vrai suspens dans ce groupe provient de la lutte à distance Sainz-Russell pour la troisième place. Sainz demande ce qu’il en serait avec un troisième stop. Ferrari visualise une P4 finale avec ce scénario et Carlos reste en piste. Derrière, pour les places d’honneur, c’est Gasly avec sa stratégie décalée qui tente de sauver quelques points. Mais Vettel et Ocon ne l’entendent pas de cette oreille. Esteban se permet même d’effacer les deux quasiment dans la même action.
© Aston Martin Racing
Gasly doit maintenant compter sur Albon, qui tire toujours les wagons des prétendants au Top 10 derrière lui. Le Thaïlandais gère cinq monoplaces dans ses rétroviseurs, parmi lesquelles les deux McLaren. Si Norris (P12) a gratté cinq places, Ricciardo (P15) en a perdu huit…
Isolé en cinquième place, Leclerc tente l’arrêt de dernière minute pour récupérer le meilleur tour en course. Manque de chance, il repart sous le nez d’Alonso qui le déborde aux Combes. Le dernier tour sera une course pour le cinquième rang et non pour le chrono le plus rapide. Leclerc l’emporte.
Celui qui est resté isolé avec le meilleur tour en course, c’est le vainqueur, Max Verstappen. Le Néerlandais continue de sécuriser un peu plus un deuxième titre mondial. Red Bull fait de même côté constructeur grâce à Pérez deuxième, devant Sainz, Russell et donc Leclerc. Du moins sur la piste, car une pénalité de cinq secondes pour vitesse excessive dans les stands le remet derrière Alonso ! Alpine fait du coup une belle opération face à McLaren avec les P5 et P7, devant le futur retraité Vettel. Gasly et Albon sont parvenus à sécuriser les dernières unités. Aucun pilote en dehors de Hamilton et Bottas n’a abandonné.
Au championnat, Verstappen compte désormais 93 points d’avance sur son équipier Pérez, et 98 sur Leclerc. Red Bull s’établit de son côté à 475 unités contre 357 pour Ferrari. Le suspens est de plus en plus réduit. Mais dans une semaine à Zandvoort, le public local ne devrait pas considérer cela comme une mauvaise nouvelle !
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